Les différentes étapes du deuil

Le deuil est une suite d’étapes qui se manifestent après la disparition d’un proche ou la perte d’une situation comme la perte d’un emploi ou une rupture. Elle intervient après tout évènement que nous n’avons pas choisi.

La personne endeuillée vit des émotions de forte intensité : la peur, la culpabilité, la colère, l’irritation, la frustration, la révolte… Ces émotions la submergent pendant des semaines, des mois, voir des années.

Le deuil réactive les souffrances passées des ruptures, pertes et séparations vécues dans l’enfance et la vie d’adulte.

Il n’existe pas de deuil type, de normes, le deuil est une expérience unique pour chacun. Cependant, des études démontrent qu’en situation de deuil des étapes similaires chez de nombreux individus se répètent. On peut donc dire qu’il existe une sorte de processus de deuil commun à chaque être humain. Toutefois, il sera vécu à des intensités et des degrés différents en fonction de l’histoire personnelle de l’individu concerné.

Selon la psychologue Elizabeth Kübler-Ross, décédée en 2004, le deuil se décompose en plusieurs phases :

1. le choc :

Cette 1ère phase est courte. Elle représente le moment de l’annonce, annonce d’un décès, d’une rupture, d’un licenciement. Cette situation peut créer un état de sidération, la personne semble ne pas avoir de sentiment, elle est en état de choc et ne sait pas comment réagir.

2. le déni :

Cette seconde phase intervient rapidement après le choc, la personne concernée par l’annonce refuse consciemment ou inconsciemment de croire l’information. Cette réaction est totalement naturelle, c’est une sorte de protection instinctive. Il est possible qu’à ce stade certaines personnes restent totalement bloquées à cause du traumatisme provoqué par l’annonce. Il peut s’ensuivre une phase de négation, la personne cherche un bouc émissaire, un responsable de la situation. Cette phase est essentielle et peut être très longue, parfois des années, si la personne n’entame pas une introspection pour la dépasser.

3. la colère :

Ce sentiment, souvent violent, permet de maintenir la situation à l’extérieur de soi, la personne en deuil a trouvé un bouc émissaire, elle peut maintenant décharger toute sa colère sur celui-ci. Cette étape permet une sorte de détachement de la douleur de séparation qui peut être insoutenable. Les personnes aux prises avec un bouleversement émotionnel peuvent être en colère envers elles-mêmes, et / ou avec d’autres. La colère se mêle à la frustration de ne pas pouvoir revenir à la situation d’avant. De nombreuses émotions s’enchainent : reproches, remords,  ressentiments, dégoûts, répulsion, séduction ou agression. 

4. la tristesse :

Cette nouvelle étape montre que la personne commence à accepter la réalité de la situation, pleurer la perte d’un proche, de son travail ou d’un amour prouve la prise de conscience de l’évènement.

Les personnes dans l’incapacité de pleurer ont plus de difficultés à guérir, leur cœur se ferme et rend compliqué le processus de deuil. Pleurer n’est pas une faiblesse, bien au contraire, c’est un mécanisme de guérison. Tu as remarqué comme on se sent mieux après avoir pleuré à chaudes larmes ?

Cette période peut être marquée par une grande solitude qui peut aussi amener vers une profonde dépression. C’est le contre-coup de la phase du choc. Cette étape essentielle à la réalisation du deuil peut se présenter tardivement.

5. la résignation :

La personne ne lutte plus pour tenter à tout prix de reconstruire la situation perdue. Elle lâche prise. Cette résignation peut amener vers une perte du goût de la vie, vers une certaine fatalité. La personne en deuil n’a plus envie de rien, elle semble plutôt être passive et se laisse porter par la vie. Elle vit un peu au jour le jour. C’est une étape de grande fragilité ou il est important d’être accompagné.

6. l’acceptation :

Dans cette étape, la personne accepte la perte, elle devient capable de repenser aux moments partagés. La confiance en la vie et en elle revient petit à petit, elle a envie d’aller mieux et d’être heureuse.

7. la reconstruction :

Cette étape est cruciale car l’acceptation seule ne suffit pas. Il faut se reconstruire progressivement. La personne en deuil prend conscience qu’elle est en train de se réorganiser pour répondre aux obligations liées à toute vie en société.

C’est la phase d’action pour se sentir mieux. Se reconstruire amène à mieux se connaître, à découvrir ses ressources personnelles et à prendre conscience de son existence. Cette démarche développe la confiance en soi-même.

C’est une nouvelle énergie, une renaissance, la douleur nous fait grandir et évoluer.

Avec le temps, toute perte entraine un gain que l’on ignore.

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